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Retour d'utilisation du livre électronique KoBo

Étant à la recherche d'un livre électronique depuis quelque temps, j'ai finalement trouvé plutôt par hasard le Kobo, un produit canadien qui se démarque de ces concurrents par un prix plutôt attractif car on le trouve pour environ 160$.

Kobo menu

Il possède un écran 6 pouces, une mémoire interne de 1 Go accessible via Usb (Le Kobo est reconnu comme une clef Usb) et à la possibilité de recevoir des documents depuis Bluetooth (plus d'infos sur cette page : http://wiki.mobileread.com/wiki/Kobo_eReader)

Au niveau logiciel, il utilise Linux, une base de données SqLite et il y aurait apparemment 2 versions du firmware (en date du 5 juin 2010).

Mon avis

Le Kobo est simple, très, trop simple d'utilisation, l'interface est extrèmement limitée, on se limite ici, à de la lecture de livre linéaire (impossibilité de passer de la page 1 à la 3 sans passer par la 2), ainsi, oubliez d'avance de faire des recherches dans un document.
À la base, je cherchais un appareil me permettant de consulter des datasheets, ou toute sorte de documents technique que l'on consulte rapidement pendant le développement d'un projet m'évitant ainsi d'imprimer des trop grosses quantité de page, avec le Kobo, j'ai du revoir un peu cette manière de faire...
Le Kobo est bel et bien aussi peu pratique et lent que du papier lorsque l'on cherche un mot dans un document mais cela n'est pas tout à fait la spécificité du Kobo, ces concurrents font guère mieux.

Le micro-logiciel fourni par défaut possède quelques bugs dont un qui est plutôt ennuyeux : si on essaie de lire un document possédant une apostrophe dans le titre, on se retrouve avec un beau message d'avertissement nous disant que nous n'avons pas le droit de le lire, un excellent exemple démontrant une fois encore que les DRM sont de la merde comme l'écrivait Philippe Astor en 2007 dans un article au doux nom : « DRM de merde » :

Messieurs, vos DRM sont une belle merde, du foutage de gueule en barre, du ni fait ni à faire, un ramassis de camelote, un assortiment de bugs en cascade, une escroquerie logicielle et intellectuelle et pour finir, une véritable incitation à les contourner, ce que je n'hésiterai pas à faire en dernier ressort - ça devrait être moins compliqué que de les faire fonctionner -, pour continuer à bénéficier des services que je paie !

Voici le beau message d'erreur, qui, espérons-le, n'apparaitra plus après la première mise à jour du micro-logiciel censée arriver en fin de semaine : Annonce du CEO sur le blog officiel

Kobo fail

Mon utilisation

J'utilise le service ReadItLater qui est un mix de Delicious pour la sauvergarde des pages et de Readability (dont il devient difficile de se passer, d'ailleurs, même Safari l'utilise) pour le nettoyage / formatage des pages, ainsi, lorsque je rencontre une page intéressante, je l'enregistre à l'aide du bouton adéquate, il est automatiquement ajouté à mes documents à lire.
Dès que j'ai le temps de lire, je récupère alors les urls, je les mets en forme et je transfère le tout sur le KoBo à l'aide de l'excellent logiciel libre Calibre qui est multi-plateforme est très bien intégré à chaque environnement.

Je vais suivre de prêt l'actualité des livres électroniques en espérant trouvé celui qui me permettra enfin d'être efficace dans la lecture de gros pdf avec toutes les fonctionnalités qui vont bien, pour le moment, je guête avec une attention particulière le Nook avec 2 écrans, dont, un tactile permettant de faire des recherches, etc, et, qui plus est, est rooté et dont le prix à baissé et est aujourd'hui trouvable en version Wifi pour 149$, un très bon point.

Liens connexes

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Sauvegarder ses photos / données

La théorie

Cet article porte essentiellement sur la sauvegarde de photos mais s'applique bien entendu à tout type de données...

Un des avantages genial de la photo numerique, c'est le support, en effet, quoi de plus simple que de transporter avec soi toute sa collection de photos amassées pendant les vacances pour les montrer a mamie à son retour ?

Cet avantage énorme est aussi une très grosse faiblesse, réunir autant d'information dans un seul support comporte des risques... Faites chuter votre disque dûr et vous perdrez alors vos splendides photos.

Voici quelques règles à ne jamais oublier pour garder ses photos longtemps :

1. Ne jamais faire confiance au support, quel qu'il soit

Que le support soit physique

Quel que soit le support, il peut trépasser du jour au lendemain :

  • Qu'il soit informatique, votre disque dûr peut lâcher du jour au lendemain sans raison apparente et surtout sans prévenir, vous pouvez le faire tomber. Un CD, un DVD vieillit, rien ne garantie que vous pourrez lire vos données dans quelques années.
  • S'il est au format papier, les UV en viendront à bout au fûr et à mesure des années qui passent.

Ou quel le support soit logiciel

Êtes-vous sûr d'utiliser un format de fichiers qui garantisse la pérennité de vos données ? C'est bien beau de sauvegarder vos fichiers mais si vous êtes incapable de les lire dans quelques années car le format de votre partition n'est plus supporté, vous ne pourrez en faire grand chose...

Ne sourriez pas, avec les brevets logiciels, il est tout à fait probable que vous ne puissiez plus lire vos données sur votre partition NTFS depuis votre Linux, légalement, ce serait tout à fait possible.

Utilisez donc des formats ouverts.

2. Toujours faire des sauvegardes multiples

Le premier point à du vous mettre la puce à l'oreille, il faut augmenter ses chances de garder ses données en multipliant les supports pour prévenir un accident physique qui arrivera forcément un jour ou l'autre, la question est, votre support va vous lâcher tout à l'heure ou dans 10 ans ?.
Pensez donc à copier vos données auxquelles vous tenez sur différents supports.

Limitez les risques informatiques : La capacité des disques augmentant sans arrêt, on trouve maintenant des disques externes à 2To sur lesquel il est possible de stocker un nombre phénoménal de photos (plusieurs centaines de milliers de photos), bref, le contenu de plusieurs années de clichés, imaginez une seul seconde perdre tout cela d'un seul coup...
Voilà d'ailleurs une des choses qui me pousse à préférer 2 disques de 500Go que 1 seul de 1To, si vous avez le budget, pourquoi ne pas carrément envisager 2 disques de 1To...

3. Dégéolocaliser les sauvegardes

Maintenant que nous pensons à faire des sauvegardes multiples, il faut aussi penser à les mettre à l'abri, qu'arrivera-t-il en cas d'incendie, de vol, si les sauvegardes se trouvent toute chez vous au même endroit...

En pratique, pour les plus geeks d'entre nous, une sauvegarde distante avec le couple ssh / rsync sur un serveur fiable et sécurisé est un bon moyen de mettre ses données à l'abri mais on peut faire beaucoup plus simple, à moins d'être totalement narcicique, on est rarement seul sur les photos, pourquoi ne pas voyager avec son disque dûr chez ses amis et leur faire une copie des photos sur lesquelles ils sont, ils seront heureux de les voir, vous le serez d'avoir fait une copie de sauvegarde de plus, c'est simple et efficace, en échange, récupérez leurs photos, ainsi, tout le monde est à l'abri...

Vous pouvez aussi utiliser des services de sauvegarde de contenu en ligne comme Dropbox mais vous risquez d'être confronté à d'autre problèmes :

  • Le service est payant et plutôt chèr rapporté Giga
  • Vous donnez vos données à une société privé, que se passe-t-il si celle-ci se fait pirater, si elle décide d'augmenter ses prix démesuremment ou encore si la société ferme subitement...

Si vous utilisez ces services en ligne, évitez d'en faire un sauvegarde principale et cryptez avec un système fiable toutes vos données confidentielles.

Olivier Meunier, lui, sauvegarde ses données dans sa boite aux lettres.

4. S'assurer de l'intégrité des données a chaque copie, ne pas oublier le premier point

C'est bien beau de dupliquer ces données partout mais qui vous dit que les données sont correctement copiées ? Si une erreur logicielle à lieu durant la copie, vous serez sûrement averti mais si c'est une erreur physique, rien ne dit que vous le serez aussi.

La pratique

Supports physique

  • CD, DVD : préférez graver à une vitesse moindre pour vous assurer que les données sont parfaitement bien écrites et pérennes
  • Disque dûr : Surveillez vos disques avec des outils comme S.M.A.R.T (Self-Monitoring, Analysis, and Reporting Technology) qui permet de détecter des défaillances de ces derniers et ainsi anticiper vos sauvegardes
  • Investissez dans des prises parafoudres / onduleurs, ça vous évitera de mauvaises surprises

Support logiciel

  • Utilisez un système de fichiers libre ou garantissant un bon support (ext4 par exemple), évitez NTFS
  • Pensez aux formats de fichiers libres, pourquoi ne pas envisager de convertir vos clichés Raw en DNG

Trop tard

Malheuresement, des fois, la bataille se perd et les données avec ou presque, je vous invite dans ce cas à tester l'un de ces 2 excellents logiciels qui en ont sauvés plus d'un :

  • Testdisk est un logiciel performant de récupération de données! Il a été conçu à l'origine pour aider à la récupération des partitions perdues, la réparation des tables des partitions corrompues quand ces symptômes ont été causés par des logiciels défectueux, certains types de virus ou des erreurs humaines telles que l'effacement accidentel de la Table des Partitions. »
  • Photorec est un programme de récupération de données conçu pour récupérer des images perdues provenant de carte mémoire d'appareil photo ... Il peut aussi récupérer de nombreux fichiers perdus, tels que de la video, des documents et des archives stockés sur un disque dur ou sur un CD-ROM.

Quoiqu'il arrive, ne tentez pas n'importe quoi avec votre disque, vous pourriez compromettre une possible restauration...

Conclusion

Avec un peu de bon sens et un peu de pratique, vous serez bon pour emmener vos photos / données avec vous pour des années...

Dans un prochain article, je présenterai un script qui permet d'automatiser la sauvegarde sur plusieurs supports.

Liens

Le 24/11/2010 : Ajout des liens des articles de Lense

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Astuces Nokia N900 : Vider le dictionnaire, faire taire l'appareil photo

Vider le dictionnaire

Lorsque vous saisissez du texte, les mots sont enregistrés (selon votre configuration) dans des fichiers pour la complétion automatique, malheureusement, le système ne fait pas toujours la différence entre un mot commun sans importance et un mot de passe qui doit nullement être stocké...

Il est donc conseillé de désactiver la complétion des mots pour éviter ce genre de désagrément, sinon, il est tout à fait possible de vider la base des mots enregistrés.

Ils sont contenus dans le dossier /home/user/.osso/dictionaries

$ cd /home/user/.osso/dictionaries
$ ls -l
drwxr-xr-x    2 user     users        4.0k Feb  9 14:32 .
drwxr-xr-x    6 user     users        4.0k Feb 22 10:06 ..
-rw-r--r--    1 user     users       10.0k Feb 23 10:30 .personal.dictionary
-rw-r--r--    1 user     users        1.0k Feb 20 12:50 .used.dictionary

Il est possible de dévoiler le contenu du fichier .personal.dictionary avec la commande strings :

$ strings .personal.dictionary
toto
tata
[...]

Et voici pour supprimer les 2 fichiers :

$ rm .personal.dictionary .used.dictionary

Faire taire l'appareil photo

Ceci ne s'applique pas pour les téléphones européens ou avec une locales européennes, ces derniers, se taisent, en théorie quand on leur demande.

Prendre une photo discrètement avec le n900 n'est pas facile, en effet, même en mode muet, un son est émis, ce n'est pas un bug, c'est voulu pour de sombre raison de vie privée (http://en.wikipedia.org/wiki/Nokia_N82#Camera_privacy), bref, pour lui couper la chique définitivement, il suffit de l'empêcher de trouver ses fichiers sons :

$ cd /usr/share/sounds
$ mv camera_snd_title_1.wav camera_snd_title_1.wav.old
$ mv camera_snd_title_2.wav camera_snd_title_2.wav.old
$ mv camera_snd_title_3.wav camera_snd_title_3.wav.old
$ 
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Extension Openplanet pour Dotclear

L'extension Openplanet pour Dotclear permet de créer un planet sur votre blog, un regroupement de blogs par le biais des fils de syndication (rss, atom...).

Logo rss

J'ai eu à l'installer pour le site http://planet.madeinfr.org/ mais quelques problèmes rencontrés m'ont obligé à le modifier quelque peu.

Je publie donc la version modifiée et le patch basé sur la version 1.2 bêta 2.

Voici la liste des corrections / ajouts :

  • On ne modifie pas le status d'un billet que l'on met à jour, ainsi, si il est marqué hors ligne, il le reste...
  • Pas d'insertion si le contenu est vide ou sans titre
  • Autorisation dans SimplePie (la librairie de gestion de flux de syndication) des balises Object, Param et Embed afin de permettre les vidéos au format Flash (Oui, c'est mal)
  • On ne modifie pas la categorie d'un billet dont on fait la mise à jour
  • Résolution de problemes avec les tags importés comportant des accents

Les sources sont en pièce jointe à ce billet.

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Surveiller ses serveurs avec Ruby et Jabber

Voici un tout petit programme de moins de 20 lignes permettant très simplement de surveiller un serveur grâce aux protocoles Jabber.

Il suffit de créer un compte Jabber spécifique pour le serveur à surveiller, et de l'ajouter dans votre liste de contacts, celui-ci apparaitra avec pour status la charge du système, pratique ! non ?

En prérequi, il vous faut juste le gem xmpp4r-simple, installez le comme ceci :

sudo gem install xmpp4r-simple

Le code est très facilement étendable selon vos besoins, je vous laisse faire...

require 'rubygems'
require 'xmpp4r-simple'
 
LOGIN='le_compte_du_serveur@im.apinc.org'
PASS='lepass'
DEST='votre_compte_perso@im.apinc.org'
 
begin
  $im = Jabber::Simple.new(LOGIN, PASS)
  $im.deliver(DEST, "Hello !")
  loop do
    $im.status(nil, `hostname`.strip + ' : ' + `cat /proc/loadavg`.split.first(3).join(' '))
    sleep 30
  end
rescue => e
  p e; sleep 10
  retry
end

Lancez maintenant le script :

ruby jabber.rb

Voilà un petit aperçu du résultat dans Pidgin :

Status Jabber Ruby

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